19/02/2007
Kaozet vez brezhoneg e Henvig ivez !
"Un ide vad eo ar lec'hienn-màñ, n'ouzon ket penaos ober evit lakaat ur gerig : bep eil merc'her eus ar viz ez eus e Henvig, etre Montroulez ha Kastell, goude lein da 3 eur e sal Marie Jacq, tal kichen an dachenn foot "kafe Brezhoneg" e vez komzet brezhoneg, un digarez da c'hoarziñ gant istorioù farsus, barzhonnegoù...toud an dud a zo degemeret mat"
Une internaute, Marie-Cécile, nous signale que chaque second mercredi du mois, à Hanvec, ça cause breton aussi, à la salle Marie Jacq, juste à côté du terrain de football, à 15 h "kafe brezhoneg" : histoires drôles, poèmes : tout le monde est le bienvenu !"
Fiskal !
13:55 Publié dans Breizh/Bretagne, Brezhoneg/Langue bretonne | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : brezhoneg, Breizh, langue bretonne
Internet : la troisième Webnoz réalisée à Nantes mardi
Voici le programme de la troisième émission Webnoz qui sera diffusée sur internet mardi soir prochain (20 février) :
"Tout un symbole : WebNoz 3 à Nantes. Pour la première fois, une émission en breton diffusée en direct depuis Nantes. Et un débat qui promet d’être chaud… Le 20 février prochain, à 20h30, WebNoz sera la première émission en langue bretonne réalisée endirect depuis Nantes et diffusée exclusivement sur Internet. Ce programme gratuit, d’une durée de deux heures, mêlera talk-show et divertissement et se tiendra dans l’un des lieux symboliques deNantes : le Lieu Unique.
La ville de Nantes compte près de 3000 personnes capables de parler breton (chiffres Insee et Officede la langue bretonne). 300 enfants y sont scolarisés dans des écoles bilingues breton/français et 200 personnes sont inscrites à des cours du soir de breton (l’un des meilleurs chiffres pour ce type decours). Pour la première fois, une émission entièrement en langue bretonne part à la rencontre de ces amoureux de la langue et de la culture bretonnes et leur propose de s’exprimer en direct pendant deux
heures.
Dans sa partie « débat », WebNoz pose clairement le problème, sans tabou : POURQUOI PARLER BRETON A NANTES ? POURQUOI PARLER BRETON DANS DES LIEUX DONT LALANGUE EST ABSENTE DEPUIS LONGTEMPS ?
Pourquoi parler breton dans un océan de français ? Pourquoi parler breton en Haute Bretagne où dans
certaines villes (Rennes, Saint Brieuc, ou même Brest et Quimper…) ? Qui sont ces bretonnants ?
Quelles sont leurs motivations ? N’y a-t-il pas un côté artificiel à la chose ? Pourquoi inscrire ses
enfants dans des écoles bilingues en breton ? Par volonté d’élitisme ?
Comme à chaque fois, WebNoz présente deux innovations majeures :
- les internautes pourront poser leurs questions en direct aux invités.
- l’émission sera ensuite disponible en ligne pour une durée d’un mois minimum et sera enrichie
de nouveaux contenus pour faciliter sa compréhension par tous ceux qui ne maîtrisent pas
totalement la langue bretonne.
Cette émission sera diffusée sur 3 sites au minimum :
- brezhoweb.com
- surlaplace.tv
- armortv.fr
Participeront également à cette émissions - Artiste à l’honneur : Gweltaz Adeux (chanteur du groupe nantais EV)- Artiste du mois : DJ Blue (musique contemporaine en breton)"
09:22 Publié dans Breizh/Bretagne, Brezhoneg/Langue bretonne, Mediaioù/média/skinwel/Télévision, Web | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Internet, breton, brezhoneg, langue bretonne
17/02/2007
Xavier Grall et "l'impérialisme linguistique..."
Xavier Grall, poète, romancier, journaliste, est décédé le 11 décembre 1981, il y a 25 ans. Voici une de ses chroniques, parue dans La Vie en 1978.
"C'est vrai. Je n'écris pas en breton. Je ne parle pas le breton. Beaucoup m'en ont fait le reproche. Je ne connais pas le parler maternel. Mon père n'y tenait pas. Et quand on est gosse, on n'en rajoute pas sur le chapitre.
Aujourd'hui, cette ignorance me gêne, et parfois m'humilie. Les imbéciles en profitent qui suspectent la sincérité de mes opinions, la profondeur d'une identité longtemps quêtée dans les jours de ma vie, durement, âprement, obstinément. Il n'est jamais trop tard pour bien faire. Air connu ! Eh bien, si ! Cette langue, c'est le lait et le miel du premier âge. On l'apprend mal dans les livres. Elle est le chant du vent, la plainte de la pluie, la semence du blé. Elle est véritablement charnelle. Elle n'est pas le fait des docteurs, elle est concrète et vitale, pour ainsi dire, végétale. Elle est la tige et l'algue. Par dessus tout, elle est musique. Et plus ancienne que la langue française. je la respecte trop pour la baragouiner. Elle ravissait ma mère. Elle claquait, violente, à la gueule des grands chevaux, maniée par des paysans pareils à des seigneurs. Elle gémissait parfois sur les lèvres des vieilles femmes pauvres dans des masures noires. Elle était la culture, d'un peuple fier et méprisé. Mieux qu'une culture, une civilisation. Et cette langue qui ne fut jamais enseignée, il est proprement miraculeux qu'elle soit encore utilisée, qu'elle ait plus de prix que le latin - cette langue morte - et autant de nuances que le grec non pour exprimer toutes les subtilités de l'intelligence mais celles du coeur.
Les impérialismes linguistiques et culturels sont aussi malfaisants que les autres. Ils en sont du reste le prolongement.
Moi, j'aime les peuples dans leurs singularités langagières et autres. Comme ce monde est beau d'avoir plusieurs voix ! En Europe même, quel bel opéra ! Oui, s'il est défendu de cracher par terre, il est autorisé de parler breton. Et très haut...
(7-IX-1978 - Xavier Grall - Extrait de "Les vents m'ont dit" recueil de chroniques hebdomadaires parues dans La Vie, Ed. Cerf La Vie, 01/1983).
17:45 Publié dans Breizh/Bretagne, Yezhoù/langues | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Xavier Grall, langue bretonne, Bretagne, Breizh
Fobal-mell droad : ne dennit ket war ar rochedoù !
Mignoned din a c’hoari fobal (mell droad e vez lâret e brezhoneg flour met ma brezhoneg n’eo ket berped flour). Malo, daouzek vloaz hag e vreur yaouank, Simon, dek vloaz, a zo e c’hoari fobal en Il-ha-Gwilenn. Un c’hoari eo, ar fobal, met a c’hell bout sirius bras memestra evit ar vugale hag evit ar re vras. Kampionnadoù zo, ha c’hoariet vez bep dibenn sizhun get ar vugale e enep da skipailhoù all. Justawalc’h skipailh Simon a zo e penn he gampionnad, hag hini Malo a zo e lost he gampionnad...
N’eus ket pell zo m’boa gwellet Malo ha Simon get o zud, hag a zo mignoned kozh din, ha deuet oa ar gaoz war ar fobal. Ar baotred hag o zud a oa laouen, dre vras : ar vugale a gav bourrapl redek dirak ur volotenn hag en em gavout get bugale all; hag o zud a zo laouen ivez e welet o mibien ken plijet get ar sport. Met un draig oa a dreuz memestra. Un draig bet lâret get Malo, trist un tamm : “...Ar gourdoner a c’houlenn ganeomp sachiñ war rochedoù bugale ar skipailhoù all”. Met Malo ne oa ket a du get an dra-se, ne oa ket kontant d’ober an dra-se. Nag e dud ivez : “Ur paotr a feson eo ar gourdoner memestra”, doa displeget ar vamm, “met goulenn a ra d’ar vugale sachiñ war ar rochedoù ha n’omp ket kontant get an dra-se”...
Ar re vras ivez
Ur wezh an amzer e wellan mell droad barzh ar skinwell, ha meur a wezh m’boa remerchet an dra se : tennet ‘vez war ar rochedoù get ur bochad fobalourion hiriv an deiz. Hag an dra se a zo displijus bras da welet ha difennet grons get lezennoù ar fobal, eurus awalc’h... Met ar re a denn war ar rochedoù ne vezont ket kastizet bep gwezh hervez ar pezh m’eus gwelet... Ur si eo, un tech fall, met dont a ra a bell mard ar gourdonerion o unan a c’houlenn get ar vugale a zek vloaz da denniñ war ar rochedoù ! Evel ma vehe lâret d’ar skolidi get ar gelennourion : ma ne ouit ket, truchit !... M’eus ket james klevet komz a gelennerion a larehe traoù sort-se d’ar vugale, eurus awalc’h. Met, barzh kluboù sport zo, gourdonerion a lâr d’ar vugale : “truchit”...
Deskiñ truchiñ
Petra eo palioù ar fobal hag ar sportoù all, benn ar fin ? Bout ar re gentañ, bout e penn ho rummad, “bout ar re wellan”, ha ne vern ma vez truchet ganeoc’h ? Deskiñ truchiñ : setu pal ar fobal hag ar sportoù all ? D’am sonj me, ha n’on ket ma unan penn e sonjal mod-se, palioù ar sportoù a zo bout yalc’h, c’hoari asambles, klask d’en em glevout evit c’hoari ar gwellan posupl, sur awalc’h, met dre ar strivoù a vez graet ganeomp, dre an doare da c’hoari ha pas e druchiñ, pas ec’h ober taolioù fall. Ma vez desket truchiñ d’ar vugale bezomp ket souezhet e wellet tud vras truchiñ ivez, war lerc’h. Hag un deiz bennak, dre fors truchiñ, ne vo ket mui nemet trucherion war an tachennoù fobal hag er maez ag an tachennoù fobal ivez.
Deomp ni, ar re en oad, ar re vras, da welet ar pezh a faota deomp deskiñ d’ar vugale : truchiñ... pe bout doujus d’ar re all.
Christian Le Meut
00:05 Publié dans Brezhoneg/Langue bretonne, Buhez pemdeziek/Vie quotidienne | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sport, football, brezhoneg, langue bretonne
14/02/2007
M'enfin/Ta neuze ! Gaston e brezhoneg/Gaston en breton
Troet eo bet e brezhoneg un albom Gaston Lagaffe, deuet da vout Gaston Beiadeg : ar "pevarzekvet", da lâret eo un dibab a gagoù tennet a veur a albomoù e mesk ar re ziwezhañ. An droidigezh graet get Alan Monfort a zo plijus, met diaes eo bet genin en em lakaat a barzh un tammig e penn kentan, evit lâr ar wirionez. Akourset oan get doare Gaston da gomz (m'enfin !?) ha n'eo ket anat en em lakaat diouzhtu barzh doare an tudennoù da gomz brezhoneg. Rogntudju ! Met Gaston a chom farsus e brezhoneg ivez !
Gaston en breton, c'est fait ! L'album 14 vient de paraître, il s'agit d'un choix de gags parus dans plusieurs albums parmi les derniers de la série, ce qui permet de garder une certaine unité quand même. La traduction en breton a destabilisé un peu le fan de Gaston que je suis : les personnages, Gaston, Prunelle et les autres, ont des tics de langages bien à eux, sans doute pas évidents à traduire. Mais on s'y fait... En breton "M'enfin !?" se traduit "'Ta neuze !?" Et Gaston "Beiadeg" continue de faire rire !
Christian Le Meut
Yoran Embanner, 71Hent Mespiolet, 29170 Fouenant. 10 €.
yoran.embanner@gmail.com
19:20 Publié dans Brezhoneg/Langue bretonne, Levrioù/Livres/BT/BD | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Gaston Lagaffe, BD, Langue bretonne, brezhoneg
11/02/2007
Auray/An Alre : An Dasson nevez !
An Dasson n°63 'zo deuet er maez : ur veaj bras e Paris a zo kontet get Daniel Carré. Penaos ober anaoudegezh er BHV-Paris get ur vaouez a orin a Grac'h ? A vered Père Lachaise betek mirdi Carnavalet, ar veajour a foeta straedoù kerbenn Bro C'hall e sellet doc'h ar savadurioù, met ivez d'an dud. Beajoù all a zo barzh an niverenn-se : e Houat hag Edig, e Pleyben, ha dre ar yezh ivez get troioù lâret a bep sort. An Dasson n°63, Kerlenn Sten Kidna, 6 rue Joseph Rollo, 56400 Auray/An Alre. 4 € (6€ dre ar post). TéL. 02 97 29 16 58.
An Dasson n°63 : Le numéro 63 de la revue bilingue an Dasson, éditée par le Cercle Sten Kidna d'Auray, est paru. Daniel Carré y invite à une promenade dans Paris, du Père Lachaise au BHV et au musée Carnavalet. Ur regard sur les monuments de la capitale française, et ses habitants ou comment faire connaissance avec une Crac'hoise d'origine dans les travées du BHV ? D'autres voyages, plus proches, conduisent à Houat, Hoedic et Pleyben. Des dictons bretons sont également présentés. An Dasson n°63, Kerlenn Sten Kidna, 6 rue Joseph Rollo, 56400 Auray/An Alre. 4 € (6€ par la poste). Tél : 02 97 29 16 58.
19:12 Publié dans Breizh/Bretagne, Brezhoneg/Langue bretonne, Levrioù/Livres/BT/BD | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Revue bilingue, langue bretonne, langue française
05/02/2007
An TGV divutun
Setu, difenet eo bremañ butuniñ barzh al lec'hioù publik. Barzh en treiñ, e vez difennet abaoe daou vloaz bremañ, ar pezh em boa kontet deoc'h barzh an destenn gentañ bet embannet barzh Rezore, e miz Meurzh 2005 :
"Bet oan bet da Baris e fin miz Geñver 2005, get an TGV. Bourriñ a ran beajiñ en trein. N’eo ket amzer kollet, met amzer da lenn. Hag e lenn e oan pa m’boa gwelet tud yaouank ec’h ober un dra souezhus memestra. Daou baotr ha div verc’h, krennarded ar-dro pemzeg pe triwec’h vloazh, e vonet asambles, ar pevar d’un taol, er WC, er c’horn bihan, e kersoulaj! Bizkoazh kement all ! “Met petra emaint ec’h ober, ar re se, pevar den en ur sall ken vihan ? N’eo ket jaojapl ur sort”, m’boa sonjet... “Penaos frigeiñ pe kac'had mod-se ?”
Ya, met ne oa ket na frigeiñ na gac'hat a faote gober ar pevar lapous-se. Butuniñ, ne laran ket... Rak bremañ emañ difenet butuniñ en Tgv a-bezh... Me, ne vutunan ket, ha gwezhall e kaven torr-penn an dud a vutune un tammig e pep lec’h en TGV, en trepasoù, er bar, ha c’hoazh, daoust ma veze difennet dija... Met an traoù 'deus chanchet penn d’ar benn. N’eus ket mui lec’h ebet evit butuniñ en TGV abaoe penn kentañ 2005. Ha, benn ar fin, ne gavan ket an dra-se just. Perak nompass lesket ul lec’h e penn pe e lost an tren, evit ar vutunerion ? Mod-se e chomay dijapl, ar WC evit ar re o do afer anezhe da vat..."
Abaoe ar c'houlz-se m'eus tapet en TGV c'hoazh ha m'eus gwelet un dra all : kentizh ma chom a sav an treiñ barzh ur gar bennak, butunerion a zisken da vutuniñ ur sigaretenn ar vuanan posupl !
Christian Le Meut
10:00 Publié dans Brezhoneg/Langue bretonne, Buhez pemdeziek/Vie quotidienne | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Brezhoneg, langue bretonne, butun
Levr : Ar Gwenedour hag an Inuitez
Ar Gwenedour hag an Inuitez 'zo ul levr danevelloù bet embannet e fin ar bloaz 2006 get David Ar Gall, kelenner brezhoneg er skolaj Diwan Gwened, met liv brezhoneg Bro Pourlet, e vro a orin, getan. Pemzek danevell, 170 bajenn : al lenner a veaj ag an amzer a vremañ betek mare an dispac'h; a Vreizh betek ar Groenland, pe betek un enezenn kollet get ur meuriad debrerion tud... Istorioù kriz 'vez savet get David Ar Gall, get ur sell hag ur fent du... Ar skrivagner a ouia penaos sevel un istoer, tudennoù, un ambians, un aergelc'h.
"Karr... m'ho kar", 'zo istor un paotr yaouank skoet get e dad ha, war lerc'h, get krennarded er skol. Skoet betek bout kaset d'an ospital, met n'eus ket kement-se a dud da sikouriñ getan. Istorioù evel-se a c'helehe bout gwir da vat, d'am sonj. "Dasson an taboulin" a zo ivez istor ur paotr yaouank, digourdi met paour razh, da vare an dispac'h. Mont a ra da soudard barzh ar mor lu, ha David Ar Gall a ro, barzh un nebeut pajennoù, da dañva ar vuhez barzh ar bagoù brezel d'ar c'houlz-se.
Tennet eo bet nemet kant skouerenn ag al levr-se, hag a vo ur "c'hollektor" a-benn nebeut (n'eus ket mui kalz anezhe !). Ne vez ket gwerzhet barzh ar stal-levrioù.
Setu mail an ti embann, Tres : tresbzh@yahoo.com
10 € an tamm.
- Présentation d'un livre de nouvelles en breton, écrites par David Ar Gall. Des histoires souvent sombres, cruelles, mais l'auteur parvient très vite à installer des ambiances et des personnages qui tiennent le lecteur en haleine.
09:25 Publié dans Breizh/Bretagne, Brezhoneg/Langue bretonne, Levrioù/Livres/BT/BD | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Livre, nouvelles, langue bretonne, brezhoneg
01/02/2007
Sportoù gouiañv 2005
Abaoe daou vloaz ne z'an ket mui d'ar mennezioù, echu get ar ski, ha keuz ebet genin ! Ur vandenn dreset nevez embannet a ziskouezh troioù kaer ar re a ya da skiañ, ha c'hoarzet m'eus geti ! Setu ar pezh m'boa skrivet a fed ar sizhun diwezhañ m'boa paseet en Alpoù, e miz C'Hwevrer 2005 (un destenn all a zo a ziout ar bloaz 2004, bet embannet d'an 10/03/2005, a c'hell bout kavet dre an dielloù).
"Bet on bet er mennezioù ar bloaz man (2005), koste Morzine, en Alpoù (Savoa Ihuel). Ul lec’h kaer ha ker. Tud kar din a ya da labourat du-hont bep gouiañv ha mont a ran d’o gwellet. Kontet m’boa ar bloaz paseet (2004) ma avanturioù war ar skioù... Met ar bloaz-man, avantur ebet, ski ebet : m’eus ket skiet ! Ha, nag ur blijadur eo, monet d’ar mennezioù hep skiañ ! Kenavo “tennan fesennoù” (tire fesse), “télésièjoù”, surferion danjerus, skiourion bec'h warne ! Kenavo hentoù ruz hag echu ar stress... Hag ur bern traoù all zo d’ober, benn ar fin. Dija, dizkuizhañ, en em aveliñ get an aer fresk ha yen, ha yen-ki, profitañ ag ar vuhez... Ha pourmen. Ya, kar moian-zo bourmen er mennezioù, memes e-pad ar gouiañv, get botoù da gerzhet pe get raketennoù staget doc’h ar botoù... Bourrapl eo bale mod-se e wellet an natur gwen, get ur bern erc’h war ar gwez.
Minojennoù trankil...
Gwellet m’eus evel-se lec’hioù m’boa ket gwellet araok, ha eh an du-hont abaoe daouzek vle memestra. Minojennoù, hentoù trankil, da skouer, get un nebeut tud e pourmen; tud all oa ec’h ober ski “de fond”. Hag an dud da vousc’hoarziñ ha d’en em saludiñ : ar pezh ne vehe ket bout gwellet war ar pistoù ski alpin. Re a dud zo, ha re fonnabl a ya an traoù... Didrouz an traoù, riskl ebet, netra da baeañ, nemet un banne gwinn tomm get kannelle a-barzh gout bout kerzhet e-pad un hanter devezh... Ar baradoz war an douar, me lâr deoc’h. Pa laran trouz ebet, n’eo ket gwir benn-ar-fin, trouz oa, trouz ar wazh a dremene e-tall din...
Me zo aet ivez uheloc’h war ar mennezhioù memestra, e heulian an hentour. Savet e vez pourmenadennoù evit an touristed e-pad un devezh pe un hanter zevezh. Ha setu-ni, seizh den e heuliañ un hentour, get raketennoù e-dan hor botoù, hag e kerzhet war an erc’h. Hag erc’h oa, ur bochad ! Gwellet hon-eus, a-bell, mouflonned ha mouflonnezed e tebriñ hag e kousket, barzh un menezh o oa e-fas deomp. Loened gouez, trankil e-dan an heol.
Ar mennezhioù : ur park c'hoari ?
Me vourra-me gwelout an natur mod-se. Met n’eus ket mui kalz lec’hioù trankil evit al loened er mennezioù... Ha traoù evel-se ne vezont ket gwellet get ar skiourien hag ar surferien, a chomp war an hentoù ski, e tonet hag e vonet, e krapenniñ hag e tiskenn... Ar mennezioù zo ur park c’hoari bras evite, kempennet evite.
8% ag an tud a ya d’ar mennezioù d’ar gouiañv, e Frans. Eizh dre gant hepken, hervez sifroù m’eus kavet barzh ur gazetenn anvet “La décroissance” *! Gwir eo lâret, kost a ra ker ruz monet d’ar sportoù-gouiañv : war-dro mill ha pevar c’hant euro evit un tiad. Tost deg mill lur evit ur sizhun, memestra ! Razh an dud, razh an tiadoù n’hellont ket fondiñ kement-se ag argant evit ur sizhun vakansoù, se zo sur. Neoazh, millionoù euro e vez fondet get argant publik evit sevel hentoù ski nevez.
N'eo ket ret feurmiñ ur slip evit monet da neuial !
An Alpoù a denn da Vreizh, un tammig, benn ar fin. Ur bern traoù e vez graet evit an touristelezh du-hont hag aman. An touristelezh a gas argant d’ar vro, sur eo, met n’hella ket bout ar pinvidigezh nemeti er vro ! N’eo ket un doare padus da ziorren ur vro-hed ar bloaz. Eurusamant, Breizh a chom marc’hadmatoc’h evit an Alpoù. Du-hont, eman ret feurmin skioù, botoù, ha paeañ ar gwir da vont war an hentoù ski. Aman, n’eo ket ret feurmiñ ur slip, pe ul lec’h ar an aod, evit monet da neuial. Ouf !"
Christian Le Meut
* La décroissance, niverenn 25, 11 place Croix-Pâquet, 69001 Lyon.
La version en français : demain sur votre écran ! Kenavo.
09:40 Publié dans Buhez pemdeziek/Vie quotidienne, Buhez sokial/Vie sociale, Endro/environnement | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Alpes, ski, brezhoneg, langue bretonne
30/01/2007
Nevez war/nouveau sur internet : Kaouenn FM
Setu ur gemenadenn a berzh skipailh Kaouenn FM/un communiqué de l'équipe de Kaouenn FM :
"Laouen omp o kemenn deoc'h eo ganet www.kaouenn.net lec'hienn internet da vodañ enrolladennoù son ha video e brezhoneg. Evit meur a abeg eo dibar al lec'hienn-mañ. Da gentañ e c'hall an holl sellet pe selaou an enrolladennoù hep na vefe ezhomm dabellgargañ netra. Da eil e c'hall an holl kas un enrolladenn dimp da voueta Kaouenn Net hag e reomp ar pezh a zo ret evit lakaat anezhi en ur stumm ma c'hallo an holl he gwelet pe he selaou. Mankout a rae un dra evel-se e brezhoneg rak evit ar wech kentañ e c'hallomp sevel asambles un diaz kleweled graet gant an holl hag az aio dreist d'ar bevennoù bro.
Pep hini ac'hanoc'h a c'hall kemer perzh oc'h enrollañ gant ur c'hamera bihan (kameskop), un iPod, ul lenner MD pe MP3, displeget eo war www.kaouenn.net
Profitañ a reomp evit ober ur galv bras war-du an holl pa vefent e Breizh pe er broioù pell, p'o defe c'hoant da enrollañ tud tro-dro dezhe pe da grouiñ o-unan un abadenn war un tem dibar, forzh peseurt danvez a zedennfe anezhe (lec'hel, etrebroadel, sonerezh, sport, sevenadurel, skiantel...) Liesseurtoc'h ha dedennusoc'h a-se e vo."
Kaouenn Net un nouveau site internet au service de tous
"Nous sommes heureux de vous annoncer la naissance de www.kaouenn.net site internet créé pour accueillir et rassembler des enregistrements audios et vidéos en langue bretonne. Ce site est une réelle nouveauté pour plusieurs raisons. Premièrement tout le monde peut regarder ou écouter les enregistrements sans n'avoir rien à télécharger.
Deuxièmement tout le monde peut aussi alimenter le site en envoyant ses propres enregistrements, quel que soient leurs formats, car Kaouenn Net se charge de les transformer dans un format accessible à tous. Cet outil manquait pour la langue bretonne : pour la première fois nous pouvons créer ensemble une base audiovisuelle accessible à tout le monde au delà des frontières.
Chacun d'entre vous peut prendre part à cette aventure en enregistrant avec une petite caméra ou un caméscope, un iPod, un lecteur MD ou MP3, un appareil photo ou même un téléphone portable. Tout est expliqué sur www.kaouenn.net
Nous en profitons pour lancer un appel à tous ceux qui, de Bretagne ou d'ailleurs où qu'ils soient sur cette planète, souhaitent enregistrer des gens autour d'eux ou créer eux même une émission originale, quel que soit le thème qui les intéresse (local, international, musical, sportif, culturel, scientifique...) . Cette vitrine de la langue bretonne n'en sera que plus variée et plus attirante".
09:20 Publié dans Breizh/Bretagne, Brezhoneg/Langue bretonne, Web | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Internet, langue bretonne, brezhoneg
23/01/2007
Prizioù France 3 : et les nominés sont...
Depuis dix ans France 3 Bretagne décerne ses “prizioù”, ses “prix de la langue bretonne”. Un jury différent est réuni chaque année, constitué d’artistes, d’intellectuels, de membres d’associations qui doivent sélectionner les meilleurs livres, émissions de télé et radio (les catégories variant selon les années), ainsi qu’un “Bretonnant de l’année”. “Faire un zoom sur les initiatives en breton les plus pertinentes de l’année”, est l’objectif de ces prix, d’après Fanch Broudic, journaliste responsable des programmes en breton cité dans Ouest-France dimanche du 7 janvier dernier.
Des émissions de ce type existent pour la France entière comme les César, les Molière ou encore les 7 d’or pour la télé mais là, c’est un magazine indépendant des chaines, Télé sept jours, qui décerne les prix. En Bretagne, c’est une chaine de télé qui distribue des prix à des émissions de télé qu’elle a, souvent, elle-même produites.
L’intérêt de ce type de prix reste à démontrer. A quoi servent-elles ? Comment sont faites les préselections ? Sur quels critères ? Par qui et pourquoi faire ? Les cérémonies de remise des prix sont, en général, longues et ennuyeuses, que ce soit les César du cinéma, les Molière du théâtre, les Sept d’or de la télé, et j’en passe. Les Prizioù bretons n’échappent pas à la règle sauf le jour où le poète Bernez Tangi a dit ce qu’il pensait de la place minuscule laissée au breton sur France 3.
Une nouvelle catégorie : le meilleur site internet
Les nommés, ou “nominés”, des Prizioù 2006 ont donc été désignés par un jury samedi 6 janvier et seront dévoilés lors d’une émission réalisée à l’abbaye de Daoulas et diffusée le dimanche 28 janvier. Et cette année, une nouvelle catégorie est apparue celle du “meilleur site internet”. Les “initiatives les plus pertinentes de l’année” dans ce domaine ont été choisies par le jury. Il s’agit tout d’abord d’un blog, blogyann, un blog tenu par un senior qui y raconte ses voyages et ses rencontres. C’est un blog très bien écrit en breton, avec des photos et même, depuis peu, une vidéo. Yann a publié cinq notes depuis le mois d’août, ce qui n’est pas beaucoup pour un blog, mais c’est sûrement la qualité qui compte, et pas la quantité, pour le jury de Frans 3. Ainsi va la vie des blogs qui sont alimentés en fonction de la disponibilité de leur créateur.
Un autre blog a été choisi par ce jury, brezhoweb, le site de l’émission de télévision Webnoz dont la première a eu lieu le 10 décembre. Ce site, très intéressant, a été créé par Lionel Buannic en décembre 2006; ouf, à un mois près, il n’aurait pu concourir ! Lionel a également été choisi dans la catégorie du “bretonnant de l’année”... Félicitations ! Mais c’est un peu bizarre de la part du jury : comment ça le monde du breton est tellement petit, il se ferait si peu de chose en breton, notamment sur internet, que l’on ne peut éviter de nommer deux fois la même personne ?... Enfin un troisième site, très instructif et très agréable, a été nommé, il s’agit de “Geobreizh” sur la géographie bretonne.
Et Rezore ?
Quant à mon blog, Rezore, qui est alimenté par mes chroniques en breton et en français sur Radio Bro gwened et par diverses autres choses, il n’a pas été sélectionné... Il n’y a pas tant que cela de blogs en breton, mais celui-là ne ferait donc pas partie des “initiatives pertinentes en breton de l’année”. Pourtant, le jour où ce jury s’est réuni, et la veille, j’ai constaté une augmentation importante des visites sur Rezore. Etait-ce les membres de ce jury venus voir, ou d’autres gens ? Impossible à savoir, et c’est tant mieux, et peut-être s’agit-il d’un hasard...
Rezore ne ferait donc pas partie des "initiatives pertinentes" de l'année dans e domaine des sites internet ? Pas assez "pertinent" ou trop impertinent ? Le fait d’avoir critiqué à plusieurs reprises France 3 sur Rezore, concernant la trop petite place qu’y occupe la langue bretonne n’est, je suppose, pour rien dans le choix des Prizioù. En effet, ce ne serait pas un critère “pertinent” pour juger des initiatives en breton les plus pertinentes de l’année... A moins que l’on n’écarte les initiatives “impertinentes” ?
80.000 visites en deux ans
J’ai créé Rezore en mars 2005. Je l’ai envisagé au départ comme une façon d’éditer les chroniques que j’écris chaque semaine pour Radio bro Gwened, et puis comme une façon supplémentaire de “planter” du breton sur internet, comme un petit média de plus à disposition des bretonnants, qui n’en ont pas tant. Rezore reçoit actuellement 250 visites par jour, soit autour de 80.000 visites depuis sa création en mars 2005, ce qui n’est pas si mal, avec des commentaires en français et en breton. Le but est donc atteint et le travail, récompensé. Ne pas être sélectionné par tel ou tel jury est d'ailleurs, parfois, plutôt une bonne nouvelle !
France 3 diffuse des programmes 24 h sur 24. Soit 168 h par semaines, dont deux heures en langue bretonne, en comptant large et en rappelant que ces émissions ne sont plus diffusées en Loire-Atlantique, et que le journal quotidien de cinq minutes en breton (An Taol lagad*) n’est diffusé que sur la Bretagne Ouest. Je me demande donc si cette chaîne, qui diffuse moins de 2% de ses programmes en langue bretonne, est bien placée pour distribuer des récompenses dans ce domaine ? Et si les Prizioù sont une “initiative pertinente” pour promouvoir la langue bretonne ?
Christian Le Meut
* Initiative pertinente de France 3 : An taol lagad et l’ensemble des flash régionaux en langues régionales sont visibles sur le site de F3 national depuis plusieurs mois.
00:05 Publié dans Breizh/Bretagne, Brezhoneg/Langue bretonne, Mediaioù/média/skinwel/Télévision | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : France 3, télévision, langue bretonne, brezhoneg
22/01/2007
Prizioù : "Hag ar re anvet a zo..."
Abaoe dek vloaz bremañ e vez roet prizioù get Frans 3, prizioù evit al levrioù, an abadennoù skinwell (télé) pe skingomz (radio), ar pladennoù, hag evit brezhoneger ar bloaz. Ur juri get tud dizhenvel bep bloaz (kelennourion, arzourion, tud a gevredigezhioù...) a vez savet ha tolpet get ar chadenn da zibab ar “re wellañ” barzh pep rummad. Sellet pizh war ar pezh nevez ha brav a vez savet bep bloaz e brezhoneg, hag inouriñ an dud o deus savet an traoù-se e reiñ dezhe un oberenn arzh hag ec’h ober un tamm bruderezh evite, setu ar pal. Sanset.
Get ar juri a vez dibabet an “tri gwellañ” barzh pep rummad. Embannet vez ar roll barzh ar c’hazetennoù, da c’hortoz an abadenn tele e lerc’h ma vez roet ar prizioù. An abadenn-se a vo skignet ar bloaz man d’ar sul eizh arnugent a viz Genver (disul kentañ neuze). E Bro Frans e vez savet abadennoù henvel evel ar Molière, ar César hag ar “Sept d’or” evit ar skinwell get ar gelaouenn Télé sept jours. E Breizh ar prizioù a vez roet get ur chadenn tele d’an abadennoù tele gwellañ produet geti. Mod-se emañ.
Ar “Sept d’or”, pe ar Molière, pe ar Cesar ha c’hoazh a vez, d’an aliesan, abadennoù skinwell dister ha hir, kalz re hir. Sortoù “pince fesses” eo, get tud asezeet e c’hortoz bout barnet ! Ha mod-se emañ ivez get ar Prizioù. Ur wezh e oa bet souezhus an abadenn-se memestra get ar barzh Bernez Tangi en doa lâret e sonj a vouezh uhel a ziout plas dister ar brezhoneg barzh Frans 3 Breizh...
Ur rummad nevez : "Gwellan lec'hienn internet"
Ar bloaz-man, un rummad nevez a zo bet savet get ar Prizioù evit al lechioù internet. “Gwellan lec’hienn internet” ! Blogoù a zo bet dibabet, evel blogyann. Ur blog dispar, get testennoù e brezhoneg flour, skeudennoù ha memes video bremañ. Abaoe pell m’eus lakaet ul liamm etre ma blog ha blog Yann. Met, abaoe miz Eost, pemp notenn nevez a zo bet embannet war ar blog-se hepken. Mod-se emañ get ur blog; maget vez hervez c’hoant an den en deus eñ savet, mard en deus amzer dijapl, mard en deus traoù da lâret... Pemp notenn e korf pemp miz, n’eo ket kalz met anat eo, ar galite eo, a gont ar muian evit Frans 3.
Ur blog all a zo bet dibabet get ar juri, Brezhoweb, bet savet e miz an Avent (Kerzu) 2006 da skignan an abadenn tele Webnoz war internet. Danvez interesus a zo e barzh hiriv a deiz met tost eo bet memestra, ur miz war lerc’h hag e vehe bet re ziwezhat. Get Lionel Buannic a zo bet savet al lec’hienn se hag ar paotr Lionel zo bet anvet ivez e mesk ar rummad “Brezhoneger ar bloaz”, gourc’hemmenoù paotr ! Met kavout a ran choaz ar juri un tammig souezhus : ken nebeut a draoù nevez a zo bet graet e brezhoneg e 2006 ma vehe ret dibab div wezh ar memes paotr barzh div rummad dishenvel ? Ha ken bihan eo, bed ar brezhoneg ? Ne gredan ket, rak ur bochad traoù a vez graet e brezhoneg war internet a c’hellehe bout inouret get juri Frans 3. Ul lec’hienn gentelius ha brav all nevez zo bet dibabet iwez, ha n’eo ket ur blog : Geobreizh, a fed douaroniezh Breizh.
Ha Rezore ?
Ha “rezore” ? Ar blog divyezhek bet savet genin get ar pezh a laran war radio Bro Gwened, ha get traoù all ivez ? Nann, n’eo ket bet dibabet get juri Frans 3. Ar juri zo bet tolpet d’ar sadorn 6 a viz Genver ha, justawalc’h, ur bochad tud oa deuet da wellet rezore an deiz-se hag an deiz araok, kalz muioc’h evit da gustum. N’hellan ket gouiet piv oa (ha gwell a-se), met mechal ma ne oa ket ar re se, justawalc’h; pe un degouezh, un hasard a c’hell bout ivez... N’eus ket kement-se a vlogoù e brezhoneg, ha rezore n vehe ket e mesk ar re “wellan”, e mesk “les initiatives en breton les plus pertinentes de l’année”, evel ar pezh n’eus displeget Fanch Broudic war Ouest-France. Siwazh.
Met bon, marteze, re "impertinent" eo, Rezore... Kavout a ran kalz re vihan plas ar brezhoneg barzh Frans 3 Breizh. Ar pezh m’eus lâret dija meur a wezh barzh “rezore”; met esperans m’eus n’eo ket a gaoz d’an dra-se emañ bet lesket a gostez Rezore get ar prizioù. Ne vehe ket un doare “pertinente” da varniñ, na da zibab, alkent.
80.000 gwelladeniñ
Rezore a zo bet savet daou vloaz zo evit embann ar pezh a skrivañ hag a lâran e Radio Bro Gwened; met ivez evit plantañ brezhoneg war internet; evit kinnig d’ar re a lenn brezhoneg ur sort media bihan nevez, un dra ouzhpenn. Ha setu, tizhet ar pal memestra. Tro dro 250 gwelladeniñ a vez bemdez war Rezore. Ha tud zo a skriv o sonjoù e galleg hag e brezhoneg, ar pezh a zo, evidon-me, prizius bras.
Benn ar fin, nompass bout dibabet get Frans 3, a zo kentoc’h un tamm doare vat. Ne vourran ket kenstrivadegoù evel ar César, ar sept d’Or, nag ar Prizioù. Penaos e vez dibabet ar re “wellan”, get piv ? Penaos ha get piv e vez muzuliet an traoù ? Skignet vez abadennoù get F3 nozh ha deiz, da lâret eo 168 euriad bep sizhun. Ha div euriad e brezhoneg hepken; abadennoù ha ne vezont ket mui skignet e Bro Naoned; ur “flash” (An taol lagad) hag a vez bannet nemet e Breizh Izel*... Nebeutoc'h a 2 % a abadennoù e brezhoneg a vez skignet get F3 bep sizhun, neuze ! Ha mechal memestra mard eo plaset mat ar chadenn-se evit barniñ ar “pezh gwellañ” a vez graet e brezhoneg pep bloaz ? Ha mechal mard eo “Prizioù” Frans 3 an “initiative pertinente” evit kas araok ar brezhoneg...
Christian Le Meut
* Met a vez kinniget war internet, barzh lec'hienn F3, ar pezh a zo ur sonj vat.
17:15 Publié dans Breizh/Bretagne, Brezhoneg/Langue bretonne, Mediaioù/média/skinwel/Télévision | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : France 3, skinwell, télévision, brezhoneg, langue bretonne